Grève en Guadeloupe 5
Faible mobilisation à Paris
Jean-Jacob Bicep et Alain Lascary, coordonnateurs pour la région parisienne du mouvement Lyanaj kont pwofitasyion (LKP), avaient donné rendez-vous aux Antillais d’Ile de France, samedi, place des Antilles à Nation, dans le XXe arrondissement, à 14 heures. Malgré le soutien de l’association des élus de métropole originaires d’outre-mer (AMEDOM), du Collectifdom, du CIFORDOM, de nombreuses associations antillaises et d’un bon soleil (froid), seule une petite centaine de personnes est venue manifester son soutien aux revendications des Guadeloupéens contre la vie chère. Il est vrai que l’autre manifestation organisée par Choukaj mas Pari qui devait démarrer place de la République à 15 h 30 avant de faire jonction avec les troupes de Bicep, n’a pas défilé. Ils sont restés à République, estimant qu’ils n’auraient pas le temps de rejoindre leurs camarades à Nation avant 17 heures, heure à laquelle la manifestation de Nation devait prendre fin…
Mais ce n’est qu’un début, a martelé Jean-Jacob Bicep. Celui-ci s’en est pris aux média qui ne relaient pas assez à son goût ce qui se passe en Guadeloupe, mais surtout à Yves Jégo dont le déplacement à la Réunion a été fort mal perçu. Lutte Ouvrière a profité du rassemblement pour vendre son journal et Marie-Georges Buffet du PCF avait mandaté Marie-France Astegiani-Merrain, élue communiste de Joinville et vice-présidente de l’association des descendants d’esclaves noirs pour représenter le Parti. Jean-Pierre Passe-Coutrain, élu socialiste de Sarcelles, Jeannine Maurice-Bellay, élue radical de gauche de la Région Ile de France ou encore Jean-Claude Cadenet, délégué général à l’Outre-mer de la mairie de Paris, représentaient la droite de la gauche. Evidemment, aucun représentant de la droite n’était là. Patrick Théophile et son fils Loïc ou encore Tony Mango et Colin Serin ont lancé un refrain repris en chœur par la foule : « komba la engagé, nou ké gannyé… » Une adresse e-mail a été mise en circulation pour tout connaître des suites du mouvement à venir : msguadeloupe@gmail.com. Prochain rendez-vous attendu, samedi prochain.
Et Jégo réunit son think tank
Pendant que les Antillais étaient à Nation, Yves Jégo réunissait son think tank (réservoir de pensées), le réseau NS (comprendre Nicolas Sarkozy) dans le XVIe arrondissement de Paris. Un club fondé en juin 2007 et réunissant selon Yves Jégo 12300 membres et une soixantaine de parlementaires et élus. Au programme de cet après-midi studieux, une introduction par Henri Guaino avant une première table ronde sur le thème « comment nous réconcilier avec le capitalisme ? », une intervention de Jean-François Copé et une deuxième table ronde : « Quel nouveau contrat social au XXIe siècle ? » Autour de cette thématique, Valérie Pécresse, Christine Boutin, Gabrielle Simon (CFTC), Marc Mulet (Ministère de la Justice), Julien Damon (Sciences po Paris) et Claude Ribbe (écrivain et ancien président du Collectifdom). Yves jégo a conclu les débats au moment où se dispersait la manifestation de Nation.
Jean-Jacob Bicep et Alain Lascary, coordonnateurs pour la région parisienne du mouvement Lyanaj kont pwofitasyion (LKP), avaient donné rendez-vous aux Antillais d’Ile de France, samedi, place des Antilles à Nation, dans le XXe arrondissement, à 14 heures. Malgré le soutien de l’association des élus de métropole originaires d’outre-mer (AMEDOM), du Collectifdom, du CIFORDOM, de nombreuses associations antillaises et d’un bon soleil (froid), seule une petite centaine de personnes est venue manifester son soutien aux revendications des Guadeloupéens contre la vie chère. Il est vrai que l’autre manifestation organisée par Choukaj mas Pari qui devait démarrer place de la République à 15 h 30 avant de faire jonction avec les troupes de Bicep, n’a pas défilé. Ils sont restés à République, estimant qu’ils n’auraient pas le temps de rejoindre leurs camarades à Nation avant 17 heures, heure à laquelle la manifestation de Nation devait prendre fin…
Mais ce n’est qu’un début, a martelé Jean-Jacob Bicep. Celui-ci s’en est pris aux média qui ne relaient pas assez à son goût ce qui se passe en Guadeloupe, mais surtout à Yves Jégo dont le déplacement à la Réunion a été fort mal perçu. Lutte Ouvrière a profité du rassemblement pour vendre son journal et Marie-Georges Buffet du PCF avait mandaté Marie-France Astegiani-Merrain, élue communiste de Joinville et vice-présidente de l’association des descendants d’esclaves noirs pour représenter le Parti. Jean-Pierre Passe-Coutrain, élu socialiste de Sarcelles, Jeannine Maurice-Bellay, élue radical de gauche de la Région Ile de France ou encore Jean-Claude Cadenet, délégué général à l’Outre-mer de la mairie de Paris, représentaient la droite de la gauche. Evidemment, aucun représentant de la droite n’était là. Patrick Théophile et son fils Loïc ou encore Tony Mango et Colin Serin ont lancé un refrain repris en chœur par la foule : « komba la engagé, nou ké gannyé… » Une adresse e-mail a été mise en circulation pour tout connaître des suites du mouvement à venir : msguadeloupe@gmail.com. Prochain rendez-vous attendu, samedi prochain.
Et Jégo réunit son think tank
Pendant que les Antillais étaient à Nation, Yves Jégo réunissait son think tank (réservoir de pensées), le réseau NS (comprendre Nicolas Sarkozy) dans le XVIe arrondissement de Paris. Un club fondé en juin 2007 et réunissant selon Yves Jégo 12300 membres et une soixantaine de parlementaires et élus. Au programme de cet après-midi studieux, une introduction par Henri Guaino avant une première table ronde sur le thème « comment nous réconcilier avec le capitalisme ? », une intervention de Jean-François Copé et une deuxième table ronde : « Quel nouveau contrat social au XXIe siècle ? » Autour de cette thématique, Valérie Pécresse, Christine Boutin, Gabrielle Simon (CFTC), Marc Mulet (Ministère de la Justice), Julien Damon (Sciences po Paris) et Claude Ribbe (écrivain et ancien président du Collectifdom). Yves jégo a conclu les débats au moment où se dispersait la manifestation de Nation.