La banane de Guadeloupe et Martinique à Berlin
La banane antillaise au Logistica fruit à Berlin
Le Logistica fruit est le plus grand salon des fruits et légumes d’Europe. La banane de Guadeloupe et Martinique y a dévoilé sa nouvelle identité.
Samuel Sériné est responsable d’exploitation à l’habitation des Potiches, à Macouba. Il a 57 hectares de bananiers et produit 3600 tonnes de bananes par an. Au Logistica fruit de Berlin, le plus grand salon des fruits et légumes d’Europe, il a retrouvé Marcus Herry, technicien pour LPG (Les producteurs de Guadeloupe) et Franck Avril, exploitant agricole à Capesterre-Belle-Eau. Ils sont venus par curiosité ; ils savent que l’Allemagne représente peu pour eux. Pourtant, ici, à Berlin, en 1991, lors de la chute du Mur, les Ossies (Est-Allemands) ont demandé en tout premier lieu des magnétoscopes et des bananes ! L’Allemagne consomme 12 kilos de bananes par personne et par an, la France, 8,5 kilos. « Nous sommes inexistant en Allemagne, explique Sylvie Latour de l’UGPBAN, c’est un marché dur à percer. On est à Berlin car c’est là qu’est le marché ! Nos clients à l’export sont en Grande Bretagne, en Espagne et dans les pays de l’est. » L’UGPBAN n’exporte que 25 % de ses volumes, tout le reste alimente le marché français.
Expansion à l'Est
D’ailleurs, faute d’importateur en Allemagne, Rémi Pigou, directeur commercial de la banane de Guadeloupe et Martinique, a dû faire appel à un importateur tchèque pour livrer à Berlin une quinzaine de colis pour le stand ! Le marché est en expansion en Pologne, Tchéquie. Ces marchés représentent un plus de 400 000 tonnes. En France, le gros du marché, il y a un potentiel de développement de 20 % sur deux ans, selon Rémi Pigou. Lina Rénel (photo) est venue aussi à Berlin. Elle est l’ancienne responsable qualité de la plantation Malgré tout en Martinique. Elle a rejoint le service « sourcing, support technique » car l’UGPBAN s’ouvre à la commercialisation d’autres producteurs, du Cameroun et de Saint-Domingue. Jean Simmonet est là aussi. Il est Martiniquais et actionnaire de la SPM, société productrice de banane au Cameroun. L’UGPBAN a en projet de commercialiser 75 % de la production du Cameroun, en incluant celle de la CDC (100 000 tonnes), la compagnie bananière d’Etat. Une opération pour peser plus sur le marché européen et qui complète utilement l’opération de rachat des murisseries Fruidor… Deux halls plus loin, l’Equateur aligne des dizaines de stands. Tous consacrés à la banane.
La banane fait peau neuve
L’équipe de l’UGPBAN a profité du salon pour présenter à ses clients et partenaires la nouvelle identité de la banane française. Dean a mis au slogan « Rien ne peut l’abattre », désormais, il faut que les consommateurs la reconnaissent, c’est-à-dire qu’il faut la faire émerger en rayons. « La abane préférée des Français doit être celle que les Français réclament », explique Sylvie Latour qui sait pourtant que la banane est un fruit difficile à différencier. Alors avec le nouveau sticker en forme de timbre, une banane manuscrite et une typo moderne pour Guadeloupe et Martinique, l’agence DDB, créatrice de cette nouvelle image, entend mettre en avant un savoir faire humain et le savoir faire d’une filière, la tradition et l’innovation. Voilà donc « une signature impactante » et des possibilités pour décliner une collection de timbres avec la Sélection planteur ou la Sélection Montagne. Une campagne d’affichage doit débuter au printemps et durer six mois. Six mois pour gagner la reconnaissance du produit.
Le Logistica fruit est le plus grand salon des fruits et légumes d’Europe. La banane de Guadeloupe et Martinique y a dévoilé sa nouvelle identité.
Samuel Sériné est responsable d’exploitation à l’habitation des Potiches, à Macouba. Il a 57 hectares de bananiers et produit 3600 tonnes de bananes par an. Au Logistica fruit de Berlin, le plus grand salon des fruits et légumes d’Europe, il a retrouvé Marcus Herry, technicien pour LPG (Les producteurs de Guadeloupe) et Franck Avril, exploitant agricole à Capesterre-Belle-Eau. Ils sont venus par curiosité ; ils savent que l’Allemagne représente peu pour eux. Pourtant, ici, à Berlin, en 1991, lors de la chute du Mur, les Ossies (Est-Allemands) ont demandé en tout premier lieu des magnétoscopes et des bananes ! L’Allemagne consomme 12 kilos de bananes par personne et par an, la France, 8,5 kilos. « Nous sommes inexistant en Allemagne, explique Sylvie Latour de l’UGPBAN, c’est un marché dur à percer. On est à Berlin car c’est là qu’est le marché ! Nos clients à l’export sont en Grande Bretagne, en Espagne et dans les pays de l’est. » L’UGPBAN n’exporte que 25 % de ses volumes, tout le reste alimente le marché français.
Expansion à l'Est
D’ailleurs, faute d’importateur en Allemagne, Rémi Pigou, directeur commercial de la banane de Guadeloupe et Martinique, a dû faire appel à un importateur tchèque pour livrer à Berlin une quinzaine de colis pour le stand ! Le marché est en expansion en Pologne, Tchéquie. Ces marchés représentent un plus de 400 000 tonnes. En France, le gros du marché, il y a un potentiel de développement de 20 % sur deux ans, selon Rémi Pigou. Lina Rénel (photo) est venue aussi à Berlin. Elle est l’ancienne responsable qualité de la plantation Malgré tout en Martinique. Elle a rejoint le service « sourcing, support technique » car l’UGPBAN s’ouvre à la commercialisation d’autres producteurs, du Cameroun et de Saint-Domingue. Jean Simmonet est là aussi. Il est Martiniquais et actionnaire de la SPM, société productrice de banane au Cameroun. L’UGPBAN a en projet de commercialiser 75 % de la production du Cameroun, en incluant celle de la CDC (100 000 tonnes), la compagnie bananière d’Etat. Une opération pour peser plus sur le marché européen et qui complète utilement l’opération de rachat des murisseries Fruidor… Deux halls plus loin, l’Equateur aligne des dizaines de stands. Tous consacrés à la banane.
La banane fait peau neuve
L’équipe de l’UGPBAN a profité du salon pour présenter à ses clients et partenaires la nouvelle identité de la banane française. Dean a mis au slogan « Rien ne peut l’abattre », désormais, il faut que les consommateurs la reconnaissent, c’est-à-dire qu’il faut la faire émerger en rayons. « La abane préférée des Français doit être celle que les Français réclament », explique Sylvie Latour qui sait pourtant que la banane est un fruit difficile à différencier. Alors avec le nouveau sticker en forme de timbre, une banane manuscrite et une typo moderne pour Guadeloupe et Martinique, l’agence DDB, créatrice de cette nouvelle image, entend mettre en avant un savoir faire humain et le savoir faire d’une filière, la tradition et l’innovation. Voilà donc « une signature impactante » et des possibilités pour décliner une collection de timbres avec la Sélection planteur ou la Sélection Montagne. Une campagne d’affichage doit débuter au printemps et durer six mois. Six mois pour gagner la reconnaissance du produit.