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Publié par fxg

ITW Orlane
« Partager une œuvre »
La belle chanteuse réunionnaise a quitté son île à l’âge de 18 ans, le bac en poche, pour suivre des études à Paris et presque immédiatement, elle a commencé la musique. « Et de rencontre en rencontre, ça m’a amené en Martinique. C’est l’histoire de la vie ! » Orlane rit en se remémorant son parcours. Un parcours qu’on ressent dans son nouvel album sorti chez Aztec musique et réalisé par Renaud Rinto et Christian Louiset, Intemporelle.
Un an pour réaliser cet opus, comment ça s’est passé ??

J’ai voulu être le seul maître à bord pour sa réalisation. Mes précédents albums ont toujours été réalisés en collaboration, même dirigés par d’autres. Là, je voulais vraiment diriger ce projet et j’ai appelé des musiciens que je connaissais, avec lesquels j’avais des atomes crochus et d’autres que je connaissais moins mais dont j’admirais beaucoup le travail. Je n’avais jamais travaillé avec Fred Deshayes, Victor O ou Kolo Barst, mais je voulais absolument partager une œuvre avec eux.
Intemporelle, est-ce une façon de s’extraire du temps, de la mode ?
Je n’aurai pas pu mieux dire ! (rires) Intemporelle… J’ai envie de l’être, j’ai envie que ma musique le soit. Je n’ai pas eu le souci de me placer dans ou hors d’une mode, j’ai fait exactement ce que j’avais envie de faire. La liberté d’un artiste, c’est de ne pas réfléchir aux contraintes. J’avais des idées très précises et je savais à qui je voulais demander de les réaliser. J’ai réuni une fine équipe, une trentaine de personnes. Au départ, ça devait être un double album. On a enregistré 27 chansons et on en a choisi 19 parce que l’état du marché nous a ramenés à une certaine réalité ! Ca fait 78’48’’ de musique !
Comment ça s’est passé avec Kolo Barst ?
Je l’ai appelé pour lui demander de faire ce qu’il sait faire ! Je voulais son esprit, ce qu’il me verrait dire ! Je ne lui ai pas donné de direction particulière. C’est un artiste, je n’ai pas besoin de le diriger ! Ca a donné Chimen dans la droite file de ce qu’il est, de ce qu’il pense, de ce qu’il espère pour son peuple martiniquais.
Comment as-tu rencontré Fred Deshayes ?
C’était de manière tout à fait fortuite, dans un aéroport. Le premier album de Soft venait de sortir et l’avion que nous devions prendre pour aller en Martinique avait cinq heures de retard. On s’est retrouvé à discuter, beaucoup ; il m’a parlé de l’album… Quand je suis rentrée chez moi, je l’ai écouté et j’ai trouvé ça magique. Il m’a rappelée pour m’inviter à venir chanter avec lui à La Casa et quand je suis venue, il avait écrit Rété pour moi. On l'a chantée peu de fois avant de l’enregistrer.
Et Victor O ?
Je lui ai demandé une chanson qui ait trait à la Réunion, à mon histoire. Dans un reggae très spécial, je parle de ma famille, de ma relation un peu complexe avec la Réunion, du fait que je l’aime et que je l’ai quand même quittée… C’est Filao, un symbole de la Réunion.
Chris Combette a composé Mon père, mon toit…
Sa musique est pop, folk, métissée. J’ai trouvé ça tellement joli. Chris est un grand camarade et il m’attend de pied ferme en Guyane ! On va sûrement organiser quelque chose de sérieux parce que je n’y ai jamais fait de concert. C’est une lacune (!) parce que je suis toujours très bien accueillie en Guyane lorsque je suis invitée dans des spectacles qui ne sont pas forcément dédiés à mes musiques.
Deux morceaux sur les radios, Chokola signé par Christian Louiset et vous, et Trêve de bavardage avec Daly. Encore un featuring !
Oui, il est intervenu sur ce morceau que j’avais demandé à Samuel Stanislas. C’est un Guadeloupéen que j’aime beaucoup ; il a travaillé avec Fuckly !Intemporelle, Aztec music, LP distribution, 19 titres
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