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Publié par fxg

Dom Tom process pour la journée de la femmeFESTIVAL-LA-VOIX-DES-FEMMES---BELLEVILLOISE---A-JOCKSAN--13.jpg

Jeudi soir à la salle parisienne de la Bellevilloise, à l’occasion de la journée de la femme, les associations Road to music de Cynthia Phibel et Cri des femmes de Jael Uribe ont uni leurs  efforts  pour proposer un voyage musical autour des voix de femmes, sur la route des femmes, afin d’ouvrir les frontières vers plus de parité et dire non à la violence faite aux femmes.

Le chanteur guadeloupéen, Thierry Cham, a été l’ambassadeur de la soirée. Autour de lui, des femmes venues d’horizons divers ont contribué au succès de la manifestation. «  La femme est le symbole de la vie » explique le chanteur de charme avant d’interpréter sa chanson d’amour, sa guitare en main. Il lance au public : « Aimez vous les uns les autres, pour nous sauver de la violence. »

FESTIVAL-LA-VOIX-DES-FEMMES---BELLEVILLOISE---A-JOCKSAN--8-.jpgLa danse de la troupe de Tishou Aminata Kane a assuré une première partie. Coté concert, le plateau était très bien achalandé avec des artistes tels que Sista Jahnika venue de l’ile Maurice, de la plus Italienne des Antillaises, Janey’ann, d’Inès Khai d’Anse-Bertrand, Layiko, miss Wonder, Keepers of ka, Nathaly Andria, N’Jie et bien d’autres. Bonnes vibrations si ce n’est  la sonorisation qui pêchait...

FESTIVAL-LA-VOIX-DES-FEMMES---BELLEVILLOISE--Janey-Ann-----.jpgL’originalité dans cette rencontre transcontinentale est de créer des liens entre les cultures pour faire entendre mieux les voix des femmes autour des ces musiques teintées du ka, de la soul, du reggae, du ska, du dance hall, de la bossa nova, du zouk, du séga. La voix de Janey’ann lance : « Il y a des violences qui ne font pas de bruit, mais ce sont des violences qui pèsent. Manifester c’est changer les choses ! » Et la musique adoucit les moeurs, dit-on…

La programmation de Cynthia Phibel, est très original. Elle met en avant des artistes connus et inconnus du grand public. Un mélange assez original. Tandis que le son du ka  et la voix d’Inès  originaire d’Anse  Bertrand tiennent le public en haleine.

FESTIVAL-LA-VOIX-DES-FEMMES---BELLEVILLOISE--Cynthia-Phibel.jpgLa présidente de Road to music, Cynthia Phibel, est une Guadeloupéenne née en 1979, doctoresse en histoire de l’art « J’ai pu rassembler les artistes qui ont donné leur voix de façon bénévole pour lutter contre les violences faites aux femmes. Elles chantent pour celles qui n’ont pas de voix. » Courageuse, elle apprécie cette belle bataille de sons et de rythmes. Avec son association le Bloc Opératoire (BO), conçue comme un  véritable laboratoire autour de pratiques artistiques contemporaines, elle a lancé le Domtom process. Un processus sur plusieurs axes (expositions, concerts, projections et échanges, rencontres) qui se veut tel « un passeport insoumis au désir, un rêve ».

Alfred Jocksan (agence de presse GHM)


Elles ont dit :

 

FESTIVAL-LA-VOIX-DES-FEMMES---BELLEVILLOISE-Ines-Khai----A.jpgInès Khai : « Il n’y a rien de plus guadeloupéen musicalement qu’un ka et mon sang est guadeloupéen. C’est juste logique que je chante du gwo ka. Je suis née ici malheureusement mais c’est grâce à la musique que je me rapproche un peu plus chaque jour de la Guadeloupe, et que je puis dire que j’aime mon pays. »

FESTIVAL-LA-VOIX-DES-FEMMES---BELLEVILLOISE--Layko----A-JOC.jpgLayko,  danseuse-chanteuse de Zouk Machine : « Lorsque je suis sur scène, je suis chez moi. La scène est ma maison, la danse est ma vie. Dans mon quotidien, je suis très calme et là, je me lâche. Je fais ça depuis toute petite. Maintenant je savoure et plus tard je vivrai dans mes souvenirs. »

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