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Publié par fxg

fx-20-0008_18550.jpg« Menm si pa ni kann’, i ké fann’ kann’ menm ! »

C’était sa première scène parisienne, pour un concert à elle toute seule ! Depuis le temps que Florence Naprix chante pour les autres, elle a fini par se lancer… La scène de la célèbre salle parisienne, la Chapelle aux Lombards l’a accueilli fin février pour « une présentation » de son répertoire. « C’était à guichet fermé », raconte la jeune moulienne qui s’était entourée de musiciens chevronnés pour cette première : Thierry Vaton, Jérôme Castry et, à la réalisation, Stéphane Castry. « C’était une opération séduction ! Sur scène, j’ai bien transpiré, j’ai donné et j’étais à l’aise. » Vêtue d’un grand pantalon large et d’un haut court, en vert et noir, et les cheveux libres, elle s’était entourée de ses musiciens portant une cravate verte assortie à son costume… « J’ai mis un soin attentif à faire un retour à l’antique band, la grande période de la biguine » qu’elle voit comme « un retour à une unité perdue » Jamais elle n’aurait zouké toute seule ! Son concept, c’est Fann’ kann’, « la révélation, la course vers l’avenir, vers soi et vers ses objectifs… » fx-20-0101_18643.jpgElle chante la Guadeloupe, les femmes, la souffrance et l’amour, ce qui fait partie de sa vie. « Les maquettes sont toutes prêtes et on prépare les scènes… » Pour réaliser cet album, elle a écrit, composé, enregistré les mélodies sur son téléphone portable pour les soumettre à Stéphane Castry qui propose l’orchestration et les arrangements. Ainsi sont nés Nenm a neg mawon, lespwi fey kann. Ce morceau, elle l’a écrit après la grève du LKP… Ce qu’elle refuse, c’est « la musique formatée, prévendue avec beaucoup d’accents rock ».

Jazz et zouk retrofx-20-0194_18736.jpg

Elle est jazzy, Florence Naprix. Elle est tombée enfant dans la musique de Sarah Vaughan, d’Ella Fitzgerald. Et puis la biguine… Son album doit accueillir Jocelyne Bérouard avec laquelle elle veut chanter un medley des bonnes biguines. Et puis bien sûr, elle est zouk, Florence Naprix, mais d’abord le « zouk retro » : Jean-Michel Rotin, Tanya Saint-Val… « Un zouk riche qui raconte quelque chose… » Maintenant qu’elle a étrenné sa première scène, Florence dévoile son rêve : « Je veux pouvoir chanter ce que j’ai envie de chanter aussi longtemps que possible. » Florence chante depuis qu’elle est petite. Son premier grand souvenir de chant remonte à 1997, avec son école de musique à la médiathèque du Moule. Depuis cette époque, elle a fait pas mal de scène car elle chante des reprises avec la formation de Willy Salzedo. On l’a entendue au BB Antilles, à la péniche Alizé, tous ces lieux parisiens qui font vivre l’esprit musical caribéen. Florence a fini par lâcher son métier à la librairie anglaise de la Concorde, WH Smith. C’était en juillet dernier. « C’est de la philosophie du fann' kann' que de lâcher son boulot pour aller vers ce qu’on veut ! » Depuis elle enchaîne les scènes : choriste pour la chanteuse intimiste Hermann, pour la slameuse Stéphanie Melyon-Reinette, et désormais chanteuse à part entière. « Menm si pa ni kann’, i ké fann’ kann’ menm ! »

FXG (Agence de presse GHM)


Dates et album

Florence Naprix sera le 1er mai à la Foire de Paris avant de venir aux Antilles pour les grandes vacances. Pour financer son album, elle veut recourir à Internet et au site Mymajorcompany.com, un système de production par les fans. A la sortie du concert de la Chapelle aux Lombards, une soixantaine de spectateurs lui ont signifié leur souhait d’investir pour elle.

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E
<br /> <br /> ABSOLUTELY....SHE "KANN"... Man pa ka Fan' car FanM'Kann ta la Ni Talan..et Canne sur le CHANT de Dame Naprix..C'est une Femme Simple Sans Tralala Authentique, quoi!!! MERCI.<br /> <br /> <br /> <br />
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