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Publié par fxg

Des ministres et des champions pour lancer « la Guyane, base sportive avancée »ministres-et-ambassadeurs.jpg

« La Guyane est sur les starting blocks d’une opération tournée vers la Caraïbe et l’Amérique du sud », a lancé Rodolphe Alexandre. Rama Yade et Marie-Luce Penchard ont installé à Paris, hier, le collège des ambassadeurs sportifs avant de procéder à la signature du groupement d’intérêt professionnel entre l’Etat, la Région, le Département et le centre spatial et qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Rama-Yade.jpgL’objet est de donner corps au projet de faire de la Guyane, avant la coupe du monde foot de 2014 et des Jeux olympiques de 2016 qui se tiendront tout deux au Brésil, une base avancée pour les sportifs de haut niveau. « C’est une question de cohérence, a déclaré la secrétaire d’Etat aux sports, car le développement des outre-mers ne se conçoit pas hors de leur environnement territorial. » Elle a encore insisté sur le sport comme levier privilégié pour la vie sociale, éducative… « L’offre sportive en outre-mer est inférieure à celle du reste du territoire alors que le sport français est tributaire des athlètes ultramarins. » MLP-Zamit-JaIr-Yade-Ferey-Alexandre-Labrador.jpgElle est revenue sur le rôle du collège des ambassadeurs sportifs qui « illustre le potentiel de haut niveau en outre-mer ». Enfin, elle a soutenu que la Guyane devait résoudre ses problèmes d’infrastructure et de transport et, au-delà, d’image, de stratégie touristique, de communication et de formation des hommes. Et pour y parvenir, Rama Yade n’a pas hésité d’évoquer « l’unité de tous pour réussir le challenge de la base avancée ». Georges Patient et Christiane Taubira étaient justement présents… Ainsi, de puis le 1er juin, Marc Lemercier  a été nommé directeur de projet de même qu’une mission nationale d’expertise et d’appui a été confiée à Luc Petrequin. Le collège des ambassadeurs installé hier est animé par Bernard Lama avec Malia Metella, Lucie Decosse, Urich Robeiri, Marie-Angélique Larochelle ou Mélissa Alves. Yade-Penchard-Alexandre.jpgA eux d’agir en direction du CIO ou de la FIFA. Rama Yade a conclu en espérant « que tout cela soit à la hauteur des énormes potentialités de la Guyane ». Marie-Luce Penchard a développé de son côté le travail de terrain à faire : « Rénover, construire, accueillir, faire valoir le tourisme vert… Toute la Guyane va être concernée et mise en avant. » Pour Rodolphe Alexandre, il ne s’agit pas seulement d’infrastructures, « mais d’écorner une image, celle du bagne et du sida et de porter l’espoir d’une population qui vit dans un creuset de laboratoire du monde ». Espoir, union étaient sur toutes les lèvres, mais personne n’a parlé de pognon !

FXG (agence de presse GHM)

 


Ils ont dit 

Malia MetellaMalia Metella

« Je n’ai pas vraiment de rôle, c’est surtout une question d’image pour la future génération qui participera justement à ces jeux olympiques en 2016. On va dire que c’est un soutien pour cette future génération. »

 

Lucie-Decosse.jpgLucie Decosse

« Je prends ça véritablement comme un défi. C’es un grand projet, mais c’est aussi un défi et j’espère, en tant que sportive, qu’on ira au bout de ce défi. »

 

Urich-Robeiri.jpgUrich Robeiri

« C’est une forme de reconnaissance pour ce qu’on a fait… Mais c’est aussi un espoir parce que quand on entend parler de la Guyane, c’est pour parler du bagne, d’un endroit où les gens sont sanctionnés et là, il s’agit de montrer qu’il y a de l’ambition, que des choses se construisent et se préparent. »

 


Trois questions à Bernard Lama, animateur du collège des ambassadeurs sportifs

MLP-Lama.jpg"Partir n’est pas forcément synonyme de réussite"

En quoi va consister le rôle du collège des ambassadeurs sportifs ?

Nous allons participer à l’élaboration du projet dans un premier temps, à sa médiatisation dans un deuxième temps et, dans un troisième temps, faire du lobbying auprès des fédérations nationales et internationales de façon à ce que des équipes, des athlètes puissent venir se préparer.  Les sportifs que nous avons été ou que nous sommes, nous allons sortir un peu de notre cadre, puisque ce projet est une ambition et l’ambition, c’est de doter la Guyane d’équipements pour recevoir le haut niveau. Et pas seulement au point de vue sportif : ce sont des hôtels, des routes… C’est un tout. C’est une opportunité extraordinaire pour la Guyane et pour nous aussi. Nous allons aussi pouvoir démontrer que nous sommes capables d’apporter quelque chose en dehors du terrain.

Quels sont les arguments que vous allez déployer pour que ces équipes et ces athlètes viennent en Guyane ?

Il y a d’abord la proximité avec le Brésil car il faut savoir que cinq villes vont recevoir la coupe du monde football et qui sont à côté de la Guyane : Recife, Fortaleza, Manaos, Salvador et Natale. On va aussi participer à améliorer l’image générale de la Guyane parce que pour que les gens viennent, faut qu’on arrive à faire parler de nous de façon plus positive.

Il y a aussi un volet en direction de la jeunesse. Vous avez parlé de vous ou de Malia Metella qui avez été obligés de quitter la Guyane bien jeunes…

Je suis régulièrement sollicité par de jeunes footballeurs qui veulent partir et je n’arrête pas de leur expliquer que le fait de partir n’est pas forcément synonyme de réussite, qu’il y a d’abord un travail à faire. Mais tant qu’on ne leur amènera pas le haut niveau chez nous, ils ne comprendront pas ce que c’est que le haut niveau. C’est là tout l’intérêt de la base sportive  avancée.

Propos recueillis par FXG (Agence de presse GHM


L'avis de Christiane Taubira

 « Personne ne parle de budget alors que le budget de l’Euro 2016 est déjà fixé, à 150 millions € ; les huit villes qui vont accueillir des infrastructures sont déterminées. Nous nous avons le Mundial 2014 et les JO 2016 et nous n’avons pas encore de dotation budgétaire. Je veux bien qu’on continue à faire des phrases très élégantes et esthétiques sur la base avancée, pour l’instant je ne vois pas le nerf de la guerre. Que ce soit sur la dotation budgétaire et le calendrier, c’est silence radio. ».

 

 


En images

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Rodolphe Alexandre, Franck Zamit du CNES et Lucie DecosseAtis-Jair.jpg

Atis Jaïr, conseiller général en charge des sports

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Eric Edmond, chef de la délégation martiniquaise pour la coupe de football de l'outre-merLucie-Decosse-Taubira.jpg

Lucie Decosse et Christiane TaubiraMalia-Metella-Claude-Fauquet.jpg

Malia Metella et l'ex directeur technique national de natation, Claude FauquetPatient-Lama.jpg

Georges Patient et Bernard LamaSamuel-Pereau-Fred-Miram-Marthe-Rose.jpg

Samuel Pereau et Fred Miram-Marthe-Rose, président et secrétaire général de la ligue de foot de MartiniqueSophie-Patient-et-Matthieu-Bejot.jpg

Sophie Patient, attachée parlementaire, et Matthieu Béjot, conseiller presse du ministre chargé de l'Outre-merUrich-robeiri-M-angelique-Lacordelle-Melissa-Alves.jpg

Urich Robeiri (escrime), Marie-Angélique Larochelle (athlétisme) et Melissa Alves (squash)

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Christian Chicot, chef de la délégation guadeloupéenne pour la coupe de football de l'outre-mer, et le secrétaire général de la ligue guadeloupéenne de foot, Vincent VilnardXavier-Laurent-Rodolphe-Alexandre.jpg

Xavier Laurent, président de l'AMEJOM, et Rodolphe Alexandre, président de la Région Guyane

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Rama Yade, Marie-Luce Penchard et Rodolphe  Alexandre


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