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Publié par fxg

Evolution institutionnelle : Lurel fait une explication de texte à Sarcelles

Vivane-Romana--Jean-Pierre-Passe-Coutrin--Lurel--Manuel-Ala.jpgLe débat sur l’évolution institutionnel de la Guadeloupe interpelle les Guadeloupéens de la région parisienne. Pour éclairer la question, le président Lurel s’est rendu à Sarcelles, lundi dernier, à la rencontre de la diaspora et des élus socialistes antillais du secteur. « Ca nous rapporte quoi, cette question institutionnelle ? », a lancé un auditeur. « Rien ! », a répondu le président avant de se diluer dans des explications parfois complexes et d’insister sur un fait : « Je veux installer une culture démocratique en Guadeloupe ! » Alors, il a présenté le document de travail avec ses 6 ou 7 options et celle qu’il a choisie : l’Assemblée unique. Deux collectivités, une assemblée délibérante et deux exécutifs, « comme Paris ». Angèle Louviers, collaboratrice de l’eurodéputé Patrice Tirolien, s’est demandée pourquoi ne pas faire l’économie de temps et de discussion en proposant une simple fusion… La réponse de Lurel a été celle-ci : « L’autonomie, chez nous, n’est pas un outil de gestion (contrairement à la Polynésie ou Saint-Martin, NDLR), mais une étape vers l’indépendance. Pour le Guadeloupéen, le lien indéfectible qui lie la Guadeloupe à la République, c’est le verrou départemental. Le faire sauter, c’est effrayer les gens. Si je ne suis plus département, je sors du droit commun. Je préfère être prudent ! » De là est parti un débat sur « l’avant-gardisme » et Lurel, pour s’en préserver,  a rappelé ces mots de Césaire : « Un pas devant le peuple, pas deux ! » « Mais pourquoi pas la fusion ? », insiste-t-on. Lurel-Sarcelles-008.jpg« Parce que c’est hypothétique et ça demandera quand même un référendum… La fusion est un dispositif proprement hexagonal. » Il en profite pour épingler Nicolas Sarkozy et la réforme territoriale : « La réforme de Sarko, c’est la disparition des Régions à qui il ne reste plus que des impôts indirects. On va devenir des gestionnaires de dotation comme un préfet ! », a-t-il dit pour mieux exprimer son « combat contre le brutalisme politique ». Alors, il pose la question au Guadeloupéen : « Quelle citoyenneté veut-on défendre ? La citoyenneté n’est pas l’indépendance, c’est accepter de nous regarder dans les yeux. On a tout essayé, y compris les bombes et la grève générale insurrectionnelle, mais nous n’avons pas fait le travail de la pensée. » Alors il a évoqué les documents en préparation : le contenu de l’Assemblée, les 3700 personnes de la fonction publique territoriale, le nom, les compétences de la nouvelle assemblée, et enfin, le projet de société. « Des institutions pour impulser un mode de société. »

FXG (Agence de presse GHM)

 

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