Semaine anticoloniale
La 8e semaine anticoloniale s’achève par une marche à Paris
L’association Sortir du colonialisme (qui œuvre à décoloniser les esprits, mentalités et regards) a organisé sa 8e semaine anticoloniale qui s’est clôturée samedi par une marche dans les rues de Paris derrière une banderole déployée par le Mouvement international pour les réparations (MIR) sur laquelle était ecrit : « esclavage, abolition, réparation » (En photo ici à la Goutte d'Or.)
Auparavant, une série d’événements ont été organisés comme le « Colonial Tour » dans les rues de Paris, le salon anticolonial à la Bellevilloise, une conférence à Ivry sur les réparations liées a l’esclavage, et la « Rencontre des dernières colonies françaises » avec les organisations syndicales membres de la Plateforme des Syndicats des Nations Sans Etats : l’UGTG (Guadeloupe), l’UGTM (Martinique), SLB (Bretagne), LAB (pays basque), le STC (Corse), et l’USTKE (Nouvelle-Calédonie). Enfin, deux procès se sont tenu dans une salle de l’Assemblee nationale le 25 février dernier. Le premier, sous la présidence de Louis-Georges Tin du CRAN, était celui de la France pour sa « rançon » imposée à Haïti, en 1825. Le second était celui des États-Unis, de la France et des institutions financières internationales pour les conséquences de la dépendance actuelle d’Haïti. Mireille Fanon Mendès-France a présidé l’audience où l’on a pu entendre les témoignages de Gérald Bloncourt, photographe et président du Comité pour Juger Duvalier, Claude Quemar, du Comité pour l’annulation de la Dette du Tiers Monde et Nadine Lopez Baggioni, du Collectif Haïti de France.
FXG, à Paris