Très haut débit Outre-mer
L’Etat annonce 45 millions d’euros pour le très haut débit
Le 3 septembre dernier, en conseil des ministres, la secrétaire d’Etat chargée du numérique, Axelle Lemaire, a présenté la stratégie du gouvernement pour le numérique dans les territoires. La veille, le chef de l’Etat avait déclaré à Clichy-sous-Bois vouloir « assurer avec les collectivités locales et l’industrie la couverture intégrale de la France en très haut débit d’ici à dix ans ». Les Outre-mer sont logiquement inclus dans cette stratégie qui doit mobiliser quelque 7 milliards d’euros pour les cinq prochaines années. « J’ai personnellement veillé, a indiqué la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, à ce que les outre-mer soient au cœur de cette stratégie d’avenir pour nos territoires. » 68 départements français ont répondu à l’appel à projet et c’est à la fin du mois de juillet dernier que l’ensemble a été budgétisé. La Réunion est ainsi servie par l’Etat à hauteur de 37,08 millions d’euros, auxquels pourront s’ajouter 8,4 millions supplémentaires. Ces 37,08 M€, seront utilisés pour améliorer la couverture par les réseaux avec la fibre optique qui permet de passer du haut débit au très haut débit. « L’adoption de la fibre permet de délivrer des débits largement supérieurs à ce que permet l’ADSL aujourd’hui », indique le site du ministère ce mercredi matin. L’autre somme est conditionnée aux résultats d’une étude sur le raccordement aux câbles très haut débit sous-marins et la réduction du coût de la connectivité. Le gouvernement a souhaité que le cahier des charges de l’appel à projets national « France Très Haut Débit » fasse l’objet d’une disposition spécifique. Le fait est que chaque DOM a avancé une solution propre avec des coûts différent. L’étude s’attachera à harmoniser ces coûts pour abaisser sa facture.
A titre de comparaison, l’Etat débloquera 26,38 millions d’euros en Martinique (et 3,58 millions supplémentaires conditionnels), 19,42 millions d’euros pour la Guadeloupe, et 2,88 millions d’euros pour Mayotte.
FXG, à Paris