Cindy Fabre sur France Ô
Cindy Fabre, ancienne miss France et animatrice de Tendance Ô
« Ces icônes qui incarnent les tendances »
Comment est née l’idée de cette émission, Tendance Ô ?
Ma première expérience télé était avec Frédéric Joly sur Téva qui m’avait fait confiance pour présenter une émission Projet haute couture et il m’a recontacté pour savoir si j’étais partante pour animer une nouvelle émission sur France Ô, une émission assez jeune et dynamique. J’étais très contente de pouvoir collaborer à nouveau avec lui et aussi de pouvoir travailler avec France Ô, ce dont j’avais envie depuis longtemps.
Que vous ont apporté vos expériences sur Téva, W9, France 2 après votre statut de miss ?
J’ai eu la chance de présenter à chaque fois des émissions toutes différentes les unes des autres, culturelles, sportives ou de téléréalité. Ca m’a apporté de l’assurance et j’ai toujours fait en sorte de faire mieux à chaque fois. Et travailler avec des gens chaque fois différents, ça m’a enrichit professionnellement, permis d’aller de l’avant et de me perfectionner.
Quand on été une miss et qu’on devient animatrice, que faut-il apprendre ?
En tant que miss, on a plutôt l’habitude de répondre aux questions, de parler de notre vie… Là, on laisse l’étiquette miss France de côté et on transmet aux téléspectateurs une information qui n’est pas personnelle et on a l’impression de partager beaucoup plus qu’en étant une simple invitée d’une émission télé…
Tendance Ô parle de mode, de gastronomie, de bien être… Comment articulez-vous ces thèmes ?
On aborde en général quatre sujets par émission, qui sont des références aux hits. Le but est de s’informer en peu de temps et de refléter l’air du temps en mettant l’accent sur toutes ces tendances. On ne se fixe pas un thème ou un autre ; on essaie de toucher tous les publics en parlant des icônes qui incarnent ces tendances.
N’est-ce pas trop difficile de parler nourriture quand on est mannequin ?
On parle bonnes choses et je suis gourmande ! On parle de gastronomie, de la folie des cookies… De toute façon, on parle de la France, alors renier la gastronomie française, ce serait un peu renier son pays (rires) ! Même si le travail veut qu’on fasse attention à notre ligne, on comble par le sport !
Vous êtes sportive ?
J’essaie de l’être, entre deux !
A quel rythme tournez-vous les émissions ?
On tourne à peu près sept émissions par jour tous les quinze jours/trois semaines…
Que faîtes-vous quand vous vous ne tournez pas ?
Du mannequinat, de l’élection de miss car l’élection de miss France arrive à grand pas, alors on prépare les régionales. Je suis déléguée de la région Normandie… Je prépare aussi le rallye des gazelles, celui des princesses, et là, j’essaie avec une marque d’auto de me perfectionner au niveau du pilotage et de m’intégrer davantage dans le milieu. On a plus l’habitude de voir une miss dans le milieu des paillettes que dans la voiture !
Vous êtres née et avez grandi en bourgogne, avez vécu en Normandie, votre maman est guadeloupéenne et vous vivez dans le sud-est… Que vous apportent toutes ces racines diverses ?
Ca me sert, ça me nourrit et j’essaie de les transmettre à d’autres. Même si ça fait du bien de partir en vacances et de quitter un peu la France, si on prend son temps à la découvrir vraiment en parcourant les routes, comme je l’ai fait avec Geneviève de Fontenay lors de mon année de miss, ou comme lorsque je fais des rallyes, on se rend compte que la France est vraiment belle. Il faut vraiment s’informer et sortir des autoroutes pour se rendre compte qu’on habite dans un très beau pays !
Qu’avez-vous gardé de la Guadeloupe ?
Toute ma famille essentiellement ! Ils sont de Goyave et Pointe-à-Pitre. J’essaie d’y aller aussi souvent que je peux, voir la famille qui s’agrandit. Eux viennent rarement, mais nous on essaie d’y aller. Ca fait partie de mes racines qu’il ne faut pas oublier. Même en cuisinant un peu local dans le sud, ça nous fait voyager le temps d’un ti punch et d’accras de morues !
Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM)
Tendance Ô, c’est tous les samedis sur France Ô à 18 heures