Florent Piétrus ne joue pas qu'au basket, il écrit aussi (avec un journaliste)
"Je n'ai jamais été petit"

Le second, Romain Schué, est journaliste sportif, sans doute pas assez grand, lui, pour jouer au basket, ce qui ne l'empêche pas d'être un grand journaliste ! Après avoir débuté sa carrière au service des sports de Radio France internationale, travaillé pour le groupe Hersant Média et actuellement l'agence locale de presse, il suit depuis plusieurs années l'équipe de France de basket.
Le pitch
22 septembre 2013, l'émotion est à son comble. Tony Parker et Florent Piétrus tombent dans les bras l'un de l'autre. Avec leurs coéquipiers, ils viennent de décrocher la première médaille d'or de l'histoire du basket français. Champions d'Europe ! Avant-dernier d'une famille de sept enfants, Florent n'a pourtant pas été épargné par le destin. À dix ans, sa mère décède d'un cancer. Abandonné par son père, il est élevé à la dure par sa grand-mère, parfois à coups de bâtons ! Mais le basket va changer sa vie. Grâce à des qualités athlétiques exceptionnelles, le jeune prodige de 2,01m impressionne le club de Pau-Orthez et s'installe en métropole à quinze ans. Seul, un peu perdu dans une région inconnue, le gamin de Sainte-Anne est en proie au doute. Jusqu'à l'arrivée de son petit frère Mickaël, l'année suivante, qu'il prend sous son aile. Rapidement, tous deux deviennent les stars du championnat de France. Avec leur ami Boris Diaw, futur capitaine des Bleus, ils dominent la Pro A. Agents mal intentionnés, erreurs de jeunesse, départ manqué pour la NBA... Florent va galérer mais n'abandonnera jamais. Au fil d'un récit émouvant, on découvre cet immense champion sous un jour inattendu. Le guerrier infatigable des parquets est aussi, à 33 ans, un être sensible et généreux, soucieux de transmettre un message d'espoir aux nouvelles générations : d'un manque ou d'une souffrance, l'on peut faire une force, pour peu qu'on le décide.