Nouvelle image de la Guyane
La Guyane se donne une nouvelle image
« Guyane, naturellement généreuse » est la nouvelle identité touristique de la Guyane. La phrase surmontée d’un toucan veut signifier que point n’est besoin d’artifice pour vendre la destination. « Simplicité, nature, bien-être et partage » en sont les maîtres mots. Cette nouvelle identité a été révélée mardi soir au Quai Branly par Jobby Lienafa, vice-président de la Région et du comité du tourisme, accompagné de Sonya Cippe, directrice du CTG à Paris et d’Alex Batilde directeur en Guyane.
Pour justifier cette petite révolution, M. Lienafa a indiqué que derrière le BTP et le spatial, le tourisme est devenu le troisième secteur économique de la Guyane. L’agence Multifonction qui signe cette nouvelle campagne, a aussi créé une douzaine d’affiches qui déclinent les atouts de la destination « Amazonie française », avec la nature, la science et la culture, et un message rassurant. « La forêt est aérée, lumineuse et fleurie », insiste Sonya Cippe lorsqu’elle présente le premier visuel : « La foret respire… Inspirez . » La foret est sûre aussi avec la compagnie des guides.
Pour la première fois, la Guyane vend ses côtes. Elle ne vend pas le bleu de sa mer, quoiqu’aux îles du Salut…, mais elle vante ses tortues, sa pêche sportive au tarpon ou à l’aïmara… « La plage en Guyane… A nulle autre pareille. » Après l’incontournable tourisme spatial à Kourou et la belle Cayenne « toute colorée », elle propose sa terre de partage, ses carbets avec ses Bushinengues, ses Amérindiens, ses Créoles (« sous mon toit… C’est chez toi »), ses fleuves (« Nos racines, l’aventure, l’amitié partagée ») et sa culture : « Carnaval et saveurs pimentées… J’ai adoré. »
Depuis le dernier salon parisien du tourisme en septembre, le comité cherchait à donner une image moins aventurière de la destination, une image douce et apaisante où, même si ce n’est plus l’étonnement que l’on vend, l’on retient de ces photographies quelque chose d’inédit. Difficile d’oublier le vieux slogan : « Vous n’en croirez pas vos yeux… »
FXG, à Paris
Culture et convivalite
Sciences et decouverte Nature, bien-etre, plages
Peche au gros
Les iles du Saluts, et ce que l'on ne peut voir sans l'autorisation du prefet de la Guyane...
(c) La case de Dreyfus sur l'ile du diable prise en 1899 par le Docteur Constant Mathis (collection personnelle). La palissade en bois a ete depuis remplacee par un mur en pierre.
(c) Les grilles de la case de Dreyfus, une exclusivite historique.